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Le monde Invisible des Comores
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5 mars 2006

LE LAC SALE ET LE TROU DU PROPHETE

dsc01528 Accompagné par Hamada et Archimède on part voir Nyamawii, le lac salé peuplé de Djinns. Direction Mitsamiouli tout au Nord de l’île.Pas difficile de se perdre sur la seule route de l’île mais, supporter la conduite sur une route parsemée d'énormes trous et aussi étroite qu’un couloir de la mort, s’avère chose difficile. Sur la route on rencontre des énormes Baobabs qui imposent toute leur grandeur aux automobilistes. Sur notre droite la mer bleue se confond presque avec le ciel et a notre gauche l’immense Karthala est toujours couvert de nuages. Le vert et le bleu sont les couleurs dominantes du paysage mais les tissus des femmes des petits villages qu’on rencontre ajoutent des nombreuses couleurs au panorama. Passé Mitsamiouli on arrête la voiture sur une pente. Face a nous s’offre un immense cratère à l’Intérieure duquel se trouve un grand lac de couleur verte. Des femmes, avec des gros sacs de mangues posées sur leurs têtes, viennent nous vendre des mangues et repartent derrière la colline aussi vite qu’elles sont venues. dsc00964 Selon les comoriens le lac est peuplé de Djinns et beaucoup de gens utilisent son eau pour guérir différentes maladies. Hamada envoie Archimède en bas du cratère remplir une bouteille d’eau et me dit qu’on devrai la faire analyser par un laboratoire à Paris. Je n’ose pas lui expliquer qu’il me semble improbable qu’un laboratoire de France accepte seulement de me parler. Sur le chemin du retour on se dirige vers la petite mosquée de Bangoi-Kuoni, dite Mosquée Miraculeuse, qui, selon la légende à été construite par les Djinns. On me raconte qu’un jour les villageois décidèrent de construire une mosquée. Le jour après avoir pris cette décision ils trouvèrent des fondations dans l’endroit même où il avait décidé de construire la mosquée. Ils prirent alors la décision de construire le reste de la mosquée le lendemain. Et encore une fois, lors ce qu’ils se réveillèrent le jour après la mosquée avait été construite. La même histoire, je découvrirait après, été raconté pour deux autres petites mosquée de deux autres villages du pays. Un de ces villages est Malé, situé complètement à l’autre bout du pays. Juste avant de retourner vers Mitsamiouli on s’arrête a Zindoni, lieux mieux connus comme sous le nom de « Trou du Prophète ». C’est une immense plage baignée par de l’eau cristalline est entouré d’une végétation luxuriante. Ce jour la marée est très basse ce qui fait que pour rejoindre la mer on doit marcher plusieurs kilomètres dans un sable très pâteux. On dirait du sable mouvant car à certains endroits marcher devient très difficile, nos pieds et jambes sont quasiment engloutis dans ce sable clair. A certains endroits il reste des poches d’eaux ou les enfants munis d’un filet s’amusent à pêcher les petits poissons verts. On appelle ce port naturel le Trou du Prophète car on raconte que le Prophète Mohamed aurait débarqué ici. On dit qu’il se serait assis entre les deux rochers posées sur la rive. Au loin, des hommes et des femmes pêchaient avec des filets. Hamada qui est quasiment aveugle marche au milieu de ce petit paradis naturel. Il me dit qu’il comprend pourquoi les amoureux viennent ici, la beauté et le calme de cet endroit font oublier tout. Le pied mouillé par l’eau claire et bercée par le sable mouvant réchauffe par le soleil et apaisé par un léger vent on se sent serein et il devient difficile de partir de cet endroit. dsc01056_1
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